« Whirlwindsong », Groundsong, 2015
Installation sonore : Plancher sonore gravé, capteurs de pression, dispositif sonore et numérique : 4 haut- parleurs, ampli.
La sculpture instrument se présente sous la forme d’un plancher-clavier sur lequel les visiteurs sont invités à circuler. Leurs pas déclenchent des sons de voix chantées sifflées ainsi que des fréquences sourdes de vibrations, amplifiés en temps réel. Une composition sonore est ainsi produite de façon aléatoire et accompagne le film. L’oeuvre est complétée par une toile suspendue animée par le souffle d’un ventilateur. Le plancher chantant s’inspire du « parquet rossignol » qui couvre le sol du palais de Nijo, à Kyoto. Ce plancher, construit au XVIIe siècle permettait de contrôler le passage d’éventuels intrus par les crissements émis par les pas des visiteurs sur le plancher. Semblables au chant des rossignols, ces sons résonnaient alors la nuit dans le palais et déclenchaient l'intervention des gardes de l'empereur.